Sarah Mei Herman
PAYS-BAS
Instagram @sarahmeiherman
Sarah Mei Herman est diplômée en photographie de la Royal Academy of Art de La Haye et en photographie d'art du Royal College of Art de Londres. Ses projets personnels explorent les relations, l'intimité, la solitude, la nostalgie et le besoin humain de proximité physique, en se concentrant souvent sur la vulnérabilité des étapes transitoires de la vie.
Le travail de Mme Herman a été exposé à l'échelle internationale, dans des institutions et des festivals tels que la National Portrait Gallery, à Londres, le Benaki Museum, à Athènes, Photo Elysée, à Lausanne, Le Château d'Eau, à Toulouse, le Musée d'histoire juive, à Amsterdam, et le JIMEI x ARLES International Photo Festival, à Xiamen. Ses projets ont été récompensés par divers prix et récompenses, notamment le Taylor Wessing Portrait Prize, le Hyères Festival of Fashion and Photography et le V&A Parasol Women in Photography Prize. Son travail figure dans plusieurs collections d'art publiques et privées, et ses images ont été publiées par des journaux tels que iD, Vogue Italia, Foam Magazine, Paper Journal et Dear Dave. En 2024, le deuxième livre de photos d'Herman - Julian & Jonathan - sera publié par la maison d'édition londonienne GOST Books.
- SÉRIE -
Solace
Jurek Wajdowicz, artiste et directeur du studio de graphisme Emerson & Wajdowicz Studios (EWS), m'a demandé de réaliser un projet sur la communauté LGBTQ+ en Chine. EWS se spécialise dans la conception et l'art multimédias à caractère social. Grâce à une série de livres de photos entièrement consacrés à des histoires sur le thème des LGBTQ+, ils mettent en valeur la diversité et la complexité des communautés homosexuelles dans le monde entier.
En septembre 2019, je suis retournée à Xiamen pour faire le portrait de 14 jeunes personnes queer - à la fois des individus et des couples - que j'ai trouvées grâce à mon réseau existant dans la ville. En plus des portraits de chaque personne et des images des espaces privés qu'ils habitent, Solace présente des entretiens avec chaque sujet sur la vie, l'amour et leurs peurs personnelles. N'ayant pu retourner à Xiamen pendant la pandémie, j'ai décidé de poursuivre le projet aux Pays-Bas. J'y ai photographié de jeunes membres de la communauté LGBTQ qui avaient quitté la Chine pour s'installer en Europe.
