Nicolas Hermann
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Nicolas Hermann est né à Nice en 1978. Après avoir étudié la photographie avec Pierre-Olivier Deschamps, Richard Dumas et Michael Ackerman, il voyage à l'étranger pour approfondir sa démarche. En 2016, il expose lors du 70e anniversaire de l'UMAM (Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne). En 2017, le Festival du premier court-métrage de Pontault-Combault sélectionne son projet "Distorsion" dans la catégorie "film expérimental". En 2018, il effectue deux résidences d'artiste, à Beyrouth (Liban) puis à Marfa (États-Unis). Dans la foulée, il a organisé sa première exposition personnelle " Laniakea " à Beyrouth, et a participé à la " Beirut Art Fair ". Il présente " Mark " à Sudio f/16 à Paris, sous le commissariat d'Eva Vaslamatzi.En 2019, il expose aux Beaux-Arts de Nantes sous le commissariat de Théo-Mario Coppola. En 2020, il participe à la 69e édition de " Jeune Création " sous le commissariat de Pierre-Marie Drapeau-Martin.
- SÉRIE -
HYPNOS
HYPNOS
Dans la mythologie grecque, Hypnos est le dieu du sommeil. Il est le fils de la déesse de la nuit (Nyx) et du dieu des rêves (Morphée). Son frère est le dieu de la mort (Thanatos). "Hypnos" nous transporte dans un espace fantastique en perpétuel mouvement, rempli d'éléments qui ne sont pas logiquement liés entre eux. Pour décrypter ces images, il faut prendre en compte leur potentiel magique. Quelle est la scène à laquelle nous assistons ? S'agit-il d'un instant figé ou au contraire d'une succession de temporalités ? Représentation abstraite d'un flux initiatique qui ondule entre ténèbres et divinité, cette exploration cosmologique s'investit aussi bien dans la matière, le paysage que l'être humain, formant un lien spirituel entre l'individu et la nature, entre microcosme et macrocosme. De l'obscurité émerge la lumière, le nocturne devient diurne et les rêves se mêlent à la réalité. Fable, poésie, science-fiction métaphysique, ésotérisme, "Hypnos" est un ensemble photographique crypté, à travers lequel des résurgences de formes et de signes apparaissent comme autant d'indices de passages entre différents mondes. Dans ce monde fait de mondes, les brèches dans le paysage évoquent des portails temporaires, des passages potentiels d'une image à l'autre, d'un temps à l'autre.